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LA MAISON DE L'OURS

Il y a plus de dix ans, j’ai choisi de consacrer ma vie aux chats sibériens traditionnels. Ce que vous allez lire ici, c’est mon histoire, celle de mes compagnons fondateurs, et la façon dont je vis chaque jour avec eux à la Maison de l’Ours.

Chaton sibérien brown tabby clair, au pelage doux et au regard craquant, photographié à la Maison de l’Ours.

Une longue histoire

On ne crée pas une maison en un jour.
Ce que vous voyez ici, ces chats sibériens traditionnels, ces couleurs, ces regards, c’est le fruit de dix ans de vie dans ma chatterie familiale.

Tout a commencé avec Sabrina Fort Slavicat, surnommée Nana, et Girl Nocheblanca.
Girl m’a offert un merveilleux cadeau, Miss France de La Maison de l’Ours, une chatte sibérienne exceptionnelle, fondatrice de tout ce qui suit.

Miss ne vit plus ici, mais elle m’a laissé une descendance, une vraie famille de chats sibériens LOOF. Ses filles et petites-filles, toutes nées ici et élevées dans la maison : Ola Chika, Pénélope, Sahara, The Queen, Veracruz.
Ce sont elles qui incarnent aujourd’hui la lignée de la Maison de l’Ours.

Côté mâles, il y a eu Ulyano czar Polnocy, surnommé Ulysse, un chat sibérien immense, marquant. Marié à Jamaïka Dysgarden, surnommée Sissi, ils ont donné une portée de huit chatons sibériens d’exception, dont le doux et attachant Orphée de la Maison de l’Ours.
Orphée, marié à Précieuse Pépite des Siberian’s, a donné naissance à mon magnifique Tzar de la Maison de l’Ours.

D’autres mâles sont passés, chacun avec leur force, leur trace, leur mémoire : Apollon Taïga Star, Mars Molasca, Rio Siberian Sapphire – le père de Serengeti de la Maison de l’Ours, lui-même père de Khaleesi de la Maison de l’Ours. Khaleesi a pris le relais de sa mère Précieuse pour garder ce gène précieux du menton non fuyant.

Chaque chat sibérien qui est né ici, qui a grandi ici, qui est parti vers une nouvelle famille, fait partie de cette histoire.
Et les chats d’aujourd’hui – Tzar, Pénélope, Veracruz, Khaleesi – sont les fruits de ces choix, de cette lignée continue, de ces années de construction et de passion pour l’élevage de chats sibériens traditionnels.

Mes chatons bleus 

Regardez cette jolie portée de chatons sibériens bleus, espiègles et tendres. Ces chatons grandissent à la Maison de l’Ours entourés de soins et d’amour avant de rejoindre leur future famille.

Portrait de Vera Cruz, jeune chatte sibérienne traditionnelle argentée de la Maison de l’Ours, future reproductrice élégante et prometteuse.

Ma vie avec eux

La Maison de l’Ours, ce n’est pas un conte.
Ce n’est pas un salon où dix chats sibériens dorment sur le canapé, ni un enclos caché derrière une grange.
C’est un équilibre parfois imparfait, souvent remué, mais toujours pensé pour eux.

Je vis avec une dizaine de chats sibériens adultes reproducteurs, et régulièrement une dizaine de chatons sibériens.

Impossible, bien sûr, de faire vivre tout ce monde en permanence à l’intérieur de la maison. Alors j’ai organisé leur quotidien en fonction de leur rythme, de leur nature, et de ce que je peux offrir de mieux.

Les femelles vivent plusieurs mois par an dans la maison, pendant toute la gestation et surtout durant les trois mois où elles élèvent leurs chatons. Ce sont elles que vous voyez parfois sur le canapé, dans la chambre, ou sur les photos prises sur mon lit, parce que oui, parfois, elles dorment avec moi.

À la Maison de l’Ours, les chatons naissent et grandissent dans la maison, au milieu de nous. Ils apprennent à vivre au rythme de la vie intérieure : avec leurs mères, avec moi, avec mon chien.
C’est ainsi que nous faisons naître des chatons parfaitement sociabilisés, habitués dès leurs premiers jours aux bruits, aux câlins et aux rituels d’une maison vivante.

Les mâles, eux, vivent à l’année dans de grands enclos extérieurs, installés sous les arbres. Ils ont chacun leur cabane isolée, leurs plateformes pour grimper, de l’espace, de l’air, du calme. Ce n’est pas un choix par défaut. C’est un choix réfléchi, pour eux, pour leur équilibre et pour la paix du groupe.

Les mâles restent en reproduction trois à quatre ans à la Maison de l’Ours, les femelles quatre à cinq ans maximum. Ensuite, je leur cherche une retraite choisie, douce et stable. Je ne garde pas mes reproducteurs à la retraite, et c’est souvent difficile à comprendre.

Mais je le redis ici, clairement :
Je ne veux pas que mes anciens chats sibériens deviennent des figurants dans leur propre maison.
Je veux qu’ils aient un canapé à eux, un humain à eux, une paix rien qu’à eux.

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